RECHERCHE AVANCÉE
Le label de Mondkopf et Guillaume Heuguet lance son premier séminaire. Le label au complet et deux de ses meilleurs alliés à l’étranger autour des affinités secrètes, nouvelles et sauvages entre exorcisme club et expérimentation live.
VENDREDI 28 NOVEMBRE
IN PARADISUM SEMINAIRE #1 :
EXTREME PRECAUTIONS
+ QOSO
+ SHAPEDNOISE
+ MORPHOSIS
+ LOW JACK
20h > 6h / 20€ en prévente*, TR, habitants du 13eme
*hors frais de location
EXTREME PRECAUTIONS
« Après avoir fini Hadès, je pensais faire un maxi techno. Mais à ce moment là j’écoutais surtout Brutal Truth, Assück, Napalm Death et Pig Destroyer, donc le grindcore m’a emporté et j’ai fait du blast beat. J’ai fait ce disque en une semaine au total, un vrai défouloir"
Extreme Precautions est le dernier projet de Paul Régimbeau aka Mondkopf, une série de morceaux urgents qui ne cachent pas leur inspiration. Aussi brut qu’Hadès pouvait paraître ouvragé, Extreme Precautions marque une nouvelle étape dans un parcours musicale qui se lit comme une quête de toujours plus de tension et d’intensité.
QOSO
Après plusieurs années de deejaying à Paris et ailleurs (participant notamment à l’édition congolaise des Siestes Electroniques en 2011), Qoso rejoint In Paradisum en 2013 avec "Brandy" plébiscité par les DJs de toutes les scènes : Untold, Perc, Ron Morelli… Un extrait du maxi "Like It Soft" réalisé en deux jours à Nantes en collaboration avec un autre artiste In Paradisum : Low Jack. De plus en plus minimaliste et physique, sa musique se joue des étiquettes techno, house et bass music, ce qui lui vaut d’être comparé à Blawan (Resident Advisor) ou Levon Vincent (Boomkat). En 2014, il sort Monica (IP008), puis Jura (IP012) en mars 2014, joués par Dave Clarke, Truss, Surgeon, Perc, Blawan, Jus Ed, Lakker, Manni Dee…
SHAPEDNOISE
Après un ou deux ans d’intensification des productions, la rencontre de la techno et d’inspirations « industrielles » ou bruitistes devient de moins en moins un beau champ de ronces à explorer, et accompagne de plus en plus souvent des productions où l’usage de la saturation et du souffle « façon cassette » font office de cache-misère.
Dans cet univers parfois morose, le LP de Shapednoise « Until Human Voices Wake Us » débarqué en 2013 sur Opal Tapes est immédiatement sorti du lot, et un nouveau quatre titres tout juste sorti chez CCCP vient d’enfoncer méchamment le clou. La musique de Shapednoise semble puiser son intensité à la source du power electronics, le rythme est toujours en retard ou en avance, la tension est centrale et suffocante. Premier live à Paris, inratable.
MORPHOSIS
Libanais basé à Berlin, Rabih Beani alias Morphosis trace sa route à part depuis un peu plus de dix ans avec une constance dans l’exploration de formes libres dans l’électronique, inspirée d’une large culture en choses -waves, krautrock, jazz et une fascination pour les tendances primitives et répétitives de la musique électronique des origines. Un background qui dessine en creux la cohérence de son label Morphine, un des catalogues les plus intéressants de ces derniers années : les sorties de Hieroglyphic Being, Charles Cohen, Container ou encore Metasplice sont déjà des classiques.
Après son premier album What Have We Learned, 2013 fut l’année de Morphosis avec deux projets très singuliers : Dismantle/Music for Vampyr (sous Morphosis et chez Honest Jon’s) et Albidaya (sous Rabih Beani).
Si ses productions sont toujours une inspiration pour nous, Morphosis est par-dessus tout un DJ remarquable, qui réinvente à chaque set les possibilités de la musique de danse. En dépit de tout cela, Morphosis n’a pas joué seul en DJ à Paris depuis des années. Le contexte plutôt intime du Petit Bain nous a paru idéal pour lui donner l’occasion d’exprimer sa vision.
LOW JACK
Après le succès d’une série de maxis pour les clubs avec Get The Cruse, Delsin et In Paradisum, le LP Garifuna Variations chez les new-yorkais de L.I.E.S a montré le talent de Low Jack dans la construction de miniatures hantées. Prolongeant une performance commandée par les Siestes Electroniques et le Quai Branly, ce disque explorait la parenté secrète entre musiques tribale et industrielle. Une double inspiration qui infuse les DJ sets de Low Jack DJ, qui le voient puiser dans tous les genres de dance music, passés et présents, à la recherche d’une sensation d’hypnose sexuelle qui n’appartient qu’à lui. A la suite d’un premier live lors de la dernière édition du festival Villette Sonique, Low Jack n’a pas fini d’évoluer et annonce déjà la sortie en octobre du maxi Imaginary Boogie sur le label anglais Trilogy Tapes, et d’un premier album sur In Paradisum pour début 2015.